KANYU SHU

Le KANYU SHU

Le KANYU SHU, science du vivant

Comprendre le fonctionnement du corps en lien avec la symbolique de sa mémoire et la corrélation avec ses différents états pathogènes… »

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KANYU SHU

 

Un art ancestral méconnu au service des BUDO

 

« Là où se trouvent tes pieds, commence le voyage » Lao-Tseu

Qu’est-ce que le kanyu shu ? Il faut savoir que 1000 ans avant J.C. existaient déjà les Maitres de Kānyú shù, mot qui signifie « l’art de l’observation de la terre » connu également sous le nom de Qīngniao shù, « art de l’oiseau bleu ». Des chinois aux Egyptiens, des Mayas, aux Romains, des Amérindiens aux Gaulois, des Japonais aux Africains, tous les peuples possédaient les connaissances et les secrets des phénomènes énergétiques, étudiés aujourd’hui par des ingénieurs, des biologistes et autres physiciens contemporains, sans oublier les militaires et les Etats.

L’acupuncture, le DIM MAK, le Feng SHUI, la géobiologie… et bien d’autres disciplines millénaires ont puisé leurs racines dans le KANYU SHU. A travers de l’art de l’observation de la terre, les hommes ont découvert les vibrations, les énergies cosmo-telluriques, l’art du chi (mana, Ki, Prana…). Pendant des siècles, l’endroit pour construire et enseigner les arts martiaux (et/ou pour méditer, temples Shaolin, temples Shinto…), installer un KAMIZA et même pratiquer un KATA était savamment étudié en amont. Par exemple, aujourd’hui, la majorité des pratiquant.es et d’enseignant.es de karaté, ignore qu’un KATA doit être présenté et effectué face au Nord. On ne peut pas pratiquer le Qigong, le taichi chuan, le Yoga ou méditer n’importe où ! De grands Maîtres d’antan (Japonais, Chinois, tibétains, Amérindiens ou Français…) connaissaient l’importance de l’observation de la terre. Les YAMABUSHI (Japon) suivaient la voie du SHUGENDO, dans une recherche de pouvoirs spirituels, mystiques ou surnaturels, au même titre que les druides Celtes ou les chamans du monde entier.

Sun Si Miao (581-682 av. JC) disait qu’un bon médecin se doit non seulement d’examiner le patient mais également son environnement direct et indirect. Bon nombre de maladies, dont les plus difficiles à soigner, sont liées aux perturbations du terrain et de l’habitat. Oublier de considérer ces perturbations est une faute professionnelle. Le physicien Robert Endrös, qui s’est intéressé aux effets du tellurisme sur les organismes vivants, a publié le résultat de ses études dans un livre intitulé « Le rayonnement de la Terre et son influence sur la vie » (1978). Ses recherches et travaux ont non seulement certifié les conclusions des géobiologues contemporains mais également confirmé les héritages millénaires laissés par les initiés et le Grands Maîtres. Robert Endrös souligne qu’il s’avère que la destinée de l’homme est, comme celle de toute la nature vivante, déterminée jusque dans les chromosomes des cellules, par les rayonnements en provenance du cosmos et de la terre… Aussi loin que l’on puisse remonter dans le temps, l’homme a toujours été capable de percevoir les différences du rayonnement électromagnétique émis par le sol. Il a su les exploiter pour, suivant le niveau de civilisation auquel il était parvenu, protéger sa vie ou affiner son mode d’existence. Cette perception n’est cependant pas le seul sens relatif au rayonnement dont l’homme dispose en dehors de ses 5 sens ordinaires. Il possède aussi un sens de l’équilibre, un sens pour la détection de la température et du rayonnement thermique, un sens de l’orientation et un sens du temps, ces derniers n’étant pas ancrés dans le système nerveux central mais dans le système neurovégétatif. L’aptitude à percevoir le rayonnement du sol a été de plus en plus évincé par la technique ou, considérée comme superflue, s’est atrophiée faute de soins. Ceci ne revient pas à dire que l’organisme humain n’est plus en mesure de capter ces différences de rayonnement, mais seulement qu’il n’est plus à même d’en avoir conscience, car il en a perdu la capacité d’évaluation« . Son livre a brisé de nombreux tabous et a ouvert des perspectives de nouvelles recherches scientifiques.

Marie, géobilogue chez Géoma Conseils, nous éclaire un peu plus grâce à ses explications disponibles dans son site. « En remontant le fil de l’histoire de la géobiologie, on observe que lors de l’implantation de ses campements dans ses lieux de vie, l’homme cherchait un emplacement où régnait l’équilibre. La nature, les animaux lui servaient de guide, il y avait une conscience plus étroite entre eux. L’homme de Tautavel (1million à 400.000 ans avant JC) pratiquait déjà le KANYU SHU en choisissant une grotte, bien exposée pour sa défense et favorable à l’ensoleillement.  Dans la civilisation Grecque, Hippocrate écrivait que « celui qui veut perfectionner l’art de guérir considèrera les causes extérieures qui agissent sur le vivant. Il devra s’enquérir de la qualité de l’eau, s’instruire comment l’endroit est disposé par rapport aux vents, aux hivers, aux couchers de soleil, s’informer de l’état des sols ».

Dans les civilisations Amérindiennes, d’après les traditions, des chevaux était lâchés et on observait l’endroit qu’ils affectionnaient. Ce lieu était choisi pour établir le campement. D’autres civilisations faisaient paître des moutons sur un site puis certains moutons étaient sacrifiés. Si leur foie était sain, une fois examiné, l’emplacement était propice au campement. D’autres lieux étaient choisis pour les cultes aux dieux, ils n’étaient pas définis au hasard. L’endroit était souvent désigné par des initiés (prêtres, sorciers, druides…). En France ou en Europe, on trouve encore des mégalithes, des menhirs, des dolmens… (PS : C’est en Corée que l’on trouve le plus de dolmen au monde et au Japon que l’on compte le plus de Tumulus présents sur terre (plus de 100 000 répertoriés). D’autres civilisations bâtissaient des pyramides, pratiquaient le Feng-Shui pour les Chinois, le Vastu Shastra pour les Indiens. Les Grecs et les Romains tenaient eux aussi compte des énergies du lieu. L’architecte Vitruve Romain (-100 avant JC) disait « Quand on veut bâtir une ville, la première chose qu’il faut faire est de choisir un lieu sain…L’emplacement salubre devra être élevé et non brumeux…et pas trop exposé aux grandes chaleurs. »

KANYU SHU

Autrefois, l’emplacement d’un habitat était choisi pour ses caractéristiques et ses prédispositions (selon son sous-sol, le site, etc.). Les rythmes, les proportions, les matériaux et leur disposition, chaque paramètre avait un sens. L’objectif étant bien sûr de construire un édifice au service de l’homme. Mais depuis quelques décennies, nous construisons rapidement des édifices, un peu n’importe où, parfois n’importe comment, avec des matériaux inertes ou inadaptés, le tout sans grande conscience des notions fondamentales de la géobiologie. Nous emménageons souvent dans des maisons anciennes sans en connaître l’histoire ou les nuisances, nous vivons parfois au-dessus d’un courant d’eau souterrain, ou d’une faille sans le savoir… Et les réseaux telluriques qui se croisent sur toute la surface du globe terrestre se trouvent aussi dans notre salon, ou dans notre chambre…

Nous ne savons pas toujours analyser pourquoi nous nous sentons bien dans certains lieux et mal dans d’autres, et expliquer les raisons qui nous poussent à fuir une pièce, un coin du jardin ou une maison. La géobiologie appliquée au monde moderne nous permet d’identifier ces nuisances, pour ensuite les éviter, les dévier ou les corriger, afin de ne plus les subir et ainsi, d’améliorer notre qualité de vie.

Les réseaux telluriques, appelés aussi réseaux géomagnétiques, sont des grilles semblables à des filets recouvrant la surface de la terre, dont les ondes sont émises par les métaux en fusion à l’intérieur de la terre. Il existe autant de réseaux qu’il y a de métaux. Nous nous intéresserons aux 5 principaux, dont la trame varie de 2 à 10 m et qui ont une influence bioénergétique importante pour les êtres vivants : Hartmann (Nickel), Curry (Fer), Peyré (Or), Palm (Cuivre) et Wissmann (Aluminium).

Ces réseaux ont une origine tellurique mais sont influencés, entre autres, par les rayonnements cosmiques (soleil, lune). Le croisement de deux mailles s’appelle un noeud, et stationner « dessus » pendant son sommeil est néfaste pour la santé (fatigue, dépression, manque de vitalité, de motivation, crampes mais aussi inflammations et infections diverses). La superposition d’un noeud Hartmann et d’un noeud Curry forme un point étoile et rester de manière prolongée sur un point étoile provoque des pathologies pouvant être lourdes.

L’eau est indispensable à la vie, mais la présence d’eau souterraine a toujours un effet dévitalisant pour les êtres vivants situés à la surface du terrain. L’effet est d’autant plus marqué que l’eau circule rapidement et qu’elle suit une faille ou une fissure. Un courant d’eau souterrain agit sur les glandes endocrines (glandes qui contrôlent les fonctions de l’organisme par l’intermédiaire des hormones) et peut provoquer asthme, eczéma, maladies ORL, énurésie, cancer…

Une faille géologique peut être sèche ou humide (avec ou sans eau), elle est toujours le signe d’un terrain instable et non homogène. Cette instabilité peut fissurer des bâtiments, même si dans la plupart des cas les fissures sont dues à des problèmes de terrain (remblai mal compacté, terrain en pente, mauvaises fondations, etc.).

– Une faille provoque la variation des rayonnements gamma et infra-rouge ainsi que du champ magnétique terrestre. A savoir qu’une faille invisible mais profonde est plus perturbante pour la santé qu’une faille visible peu profonde.

– Les failles favorisent le passage du radon, gaz naturel radioactif, principalement formé par la désintégration du radium. Ce gaz est surtout présent dans les roches granitiques. L’unité de mesure est le Béquerel (le béquerel correspond à une désintégration d’atomes par seconde). En 1987, le radon a été reconnu comme cancérigène pour l’homme par l’OMS (Organisation Mondiale pour la Santé). C’est d’ailleurs la 2ème cause de mort par cancer du poumon dans le monde. Le risque de développer un cancer du poumon est lié à l’inhalation du radon et surtout de ses descendants radioactifs (notamment les polonium 218 et 214). Une exposition à 400 Bq/m3 pendant toute sa vie augmente son risque de cancer pulmonaire d’environ 60%. Et ce risque est multiplié par 25 en cas de tabagisme…

Dans la liste des nuisances du sous-sol, nous pouvons ajouter les cavités, les anciennes carrières, les galeries, les anciennes décharges, les remblais artificiels, les forages profonds, les anciens cimetières, les marécages, les zones inondables…

Autre point qu’il me semble important d’ajouter : la nocivité des rayonnements telluriques est tributaire directement et proportionnellement des nuisances électromagnétiques. Extrait d’un article sur le sujet paru dans « La Revue du Gref »: « Il a été constaté, que lorsqu’une éolienne ou un pylône portant des antennes relais se trouve au croisement des zones de failles où circule de l’eau, cela peut entraîner des perturbations dangereuses pour la santé des personnes ou des animaux se trouvant à plusieurs kilomètres de distance car elles sont véhiculées, de façon invisible, par le réseau tellurique.

 

Aussi, le monde rural est particulièrement concerné, notamment les élevages (lorsque les animaux sont concentrés) ; les animaux sont en effet en contact direct avec le sol. Plusieurs facteurs jouent un rôle important :

– la géologie : croisement de failles, circulation de l’eau, nature des roches

– la forme des pylônes (hauteur)

– l’emplacement des mises à la terre

– la puissance des émetteurs et les fréquences concernées »

La combinaison de ces facteurs et leur évolution (par exemple une augmentation de puissance) influent sur l’importance des perturbations. L’installation et la mise sous tension d’antennes relais ou d’éoliennes en des points critiques, par exemple au croisement de failles, provoquent un déséquilibre local du milieu physique, déséquilibre qui entraîne l’apparition de nuisances que l’on appelle « champs de torsion ».

La pratique montre que, pour les animaux, l’exposition durable aux champs de torsion peut provoquer des troubles du comportement : agressivité et cannibalisme chez les porcs ou les volailles, augmentation des leucocytes dans le lait, mammites, problèmes de reproduction et autres maladies chez les vaches, mort inexpliquée d’animaux…Chez l’homme, cette exposition peut provoquer un mauvais sommeil, une fatigue inexplicable, même après un sommeil apparemment bon, des maux de tête, un vieillissement prématuré…. Le corps essaye de résister à cette intervention extérieure et sa réaction va dépendre de l’état initial de l’organisme.

Nous sommes tous différents et nous ne réagissons pas de la même façon à une manifestation extérieure ; au même endroit, dans les mêmes conditions, une personne ne sentira rien, l’autre sera considérablement perturbée « .

Cela confirme les 12 lois du cerveau de John MEDINA (éminent neuroscientifique) qui confirment l’unicité. On a aussi pu observer que la mort subite du nourrisson interviendrait souvent quand son lit était placé sur un nœud pathogène. C’est pourquoi, il est de bon ton d’observer l’emplacement choisi par son chat ou son chien pour dormir. Le 1er cité affectionne les endroits à éviter pour l’homme, alors que le second les fuit sans demander son compte !

La connaissance est sans limite, d’où le nom de notre Centre « KYUDO MUGEN » ! lors du stage avec MOCHIZUKI Sensei, on a bien vu l’influence des réseaux telluriques sur l’ancrage, le centrage et l’alignement (SHIZENTAI), bases fondamentales de tous les arts martiaux. Tous les enseignant(e)s devraient étudier le KANYU SHU et le monde des énergies qui nous entourent, afin de progresser sur la voie de l’accomplissement, sous peine de se retrouver un jour où l’autre dans une voie sans issue, qui mène à remiser son GI dans la naphtaline. A ceux qui préfèrent rester au fond du puits avec la petite grenouille qui croit que le ciel est rond, je me complais à répéter que « pour tout comprendre, il est nécessaire de savoir très peu, mais pour saisir ce peu de choses, il faut apprendre beaucoup. Sans l’étude du grand TOUT, on arrive à un moment où un autre au grand RIEN, quels que soient vos titres, votre rang et votre grade ».

A propos de l'auteur

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Auteur

Eric Garnier Sinclair

Co-Fondateur Art De Rester Vivant (A.D.R.V©), Centre Kyudo Mugen, Chroniqueur, Reporter, Auteur des «Chroniques réflexions», « Self & Dragon Magazines», Magazines «Survivre» , «Tai chi Magazines», «Commando Magazines» ...