Le Joyau caché de l’Art du poing interne : Le KANYU SHU originel (1ère partie)
By Eric Garnier Sinclair 3 ans agoPour les lectrices et lecteurs de ce blog, nous vous proposons en exclusivité quelques extraits de l’article « Le Joyau caché de l’Art du poing interne : Le KANYU SHU originel (1ère partie) », un pan des OKUDEN restés cachés pendant des millénaires.
Les fondamentaux furent révélés en juillet 2021 aux 130 ceintures noires (1er au 7ème Dan) issues de 15 styles différents, conviées au stage avec MOCHIZUKI Sensei. Lors de ce grand rassemblement atypique organisé par le Centre KYUDO MUGEN©, Eric GARNIER SINCLAIR (auteur des « Chroniques Réflexions ») a ouvert pour la 1ère fois au grand public le « Grand livre de la connaissance des énergies » qui mène au chemin de l’éveil. A découvrir dans le prochain N° de « TAICHI CHUAN Magazine » (parution prévue fin octobre 2021).
EXTRAITS :
« Toute connaissance est une réponse à une question » (Gaston BACHELARD)
« ... Le KANYU SHU originel qui peut se traduire par « observation de la terre et des énergies », est parfois confondu avec le QINGNIAO SHU (« art de l'oiseau bleu »). Dans le monde des arts martiaux traditionnels (partie ésotérique), il se compose de 4 parties distinctes :
1- L’étude des phénomènes qui affectent les lieux (appelé aujourd’hui géobiologie),
2- L’étude des énergies vitales de l’homme (bioénergie, CHI et corps subtils),
3- L’étude des énergies naturelles et des lieux sacrés construits par l’homme (Dolmen, menhir, tumulus, pyramides, temples, cathédrales, sanctuaires, dojos, kwoon…) et la dernière partie, les sciences métaphysiques et la spiritualité. Que peut-apporter le KANYU SHU originel aux artistes martiaux ? Il permet de mettre l’invisible en lumière et d’accéder consciemment à des aptitudes insoupçonnées (Kiaï, CHI, corps subtils, intuition, clairvoyance, ancrage, centrage, alignement, accès aux OKUDEN les mieux gardés…). Le véritable obstacle à son étude est de mettre des mots sur l’invisible et de poser le verbe sur un ressenti. Tous les artistes martiaux connaissent la citation extraite de la dixième Satire de Juvénal « Mens sana in corpore sano… Un esprit sain dans un corps sain ». Mais la très grande majorité d’entre eux ignore le 3ème maillon indissociable des deux précités : Le LIEU sain. Ce triptyque indispensable pour tout être vivant (animal, végétal…) était bien connu et respecté par les plus Grands SIFU Chinois d’antan (Taichi chuan, Bagua zhang, Xing Hi, Baiji, Liu He Ba Fa, Hao chuan…), les moines Tibétains, les Yogis, les chamans du monde entier, les druides, les Amérindiens… et les Grands Sensei Japonais tel UESHIBA Sensei, le fondateur de l’aïkido.
Dans de précédentes « Chroniques Réflexions », je vous expliquais comment UESHIBA Sensei avait décelé les vibrations négatives telluriques, fruits « d’eau souterraine stagnante », sous le dojo de Minoru MOCHIZUKI à SHIZUOKA. Petit rappel, chacun(e) possède des cristaux de magnétite, à proportion variable selon les individus (c’est pourquoi certain(e)s « sont né(e)s » sourcier, magnétiseur…). Situés dans les arcades sourcilières, la nuque, les coudes, le bas du dos, les genoux, les talons, le gros orteil et dans les mains (articulations des doigts), « ces centres magnétiques » servent à maintenir notre équilibre et à nous éviter de tomber, notamment lorsque nous traversons des endroits fortement chargés magnétiquement : ce qui a pour effet de solliciter et fatiguer davantage nos muscles... » dixit le professeur ROCARD (physicien responsable scientifique des programmes qui conduisirent à la mise au point de la bombe atomique Française). A ce jour, si le monde des énergies reste en grande partie une énigme aux yeux de la science, il est malheureusement classé au rayon des mythes et des légendes pour pratiquement tous les artistes martiaux. Et pourtant, autour de nous, les vestiges du passé sont un indice capable de nous éclairer car ils ont tous un point commun avec le CHI cosmo-tellurique, ce fameux souffle de vie qui est en nous et qui nous entoure, tels les alignements de Carnac, lignes de Ley, cathédrales, temples, anciens kwoons et dojos, menhirs et dolmens… A ce propos, les chercheurs ignorent pourquoi la Corée contient 40% des dolmen érigés dans le monde, alors que la tradition populaire Française croit (à tort) que la Bretagne et les Celtes sont à l’origine de leur création (Le nom dolmen vient du breton TOAL qui signifie table et MEN, pierre). Plus étonnant, le Japon détient le nombre (+ de 100.000) le plus important de tumulus de la planète (un tumulus est un tertre artificiel élevé au-dessus d’une tombe). Alors pourquoi le KANYU SHU est-il quasi-inconnu des enseignant(e)s puisqu’il est LA fondation même de l’art martial et des arts de santé ?
Dans toutes les cultures (surtout au Japon), il existe deux aspects bien distincts : OMOTE (exotérique) et URA (ésotérique)
Le 1er désigne « ce que tout le monde peut voir », le second « la face cachée des choses » (les OKUDEN) dont le KANYU SHU fait partie intégrante. En fait, depuis la nuit des temps, les hommes ont étudié et observé la terre et le ciel pour parfaire leurs connaissances, de manière à améliorer leur santé et leur bien-être, obtenir un équilibre avec la nature (Ying-Yang), construire les villages et les temples, cultiver, soigner, converser avec les Dieux et les KAMI (esprits), mais aussi combattre et parfaire les stratégies militaires. Ainsi naquirent le chamanisme, le druidisme, l’ayurvéda, la médecine traditionnelle chinoise, l’astronomie, le magnétisme, la botanique, le Feng Shui, le koshinto, la sorcellerie, les arts martiaux… et l’art de la guerre ! Je vous le disais, le KANYU SHU intéresse au plus haut point les états et les armées. C’est en étudiant (entre-autre) la nature, la physique et les énergies que les militaires Russes ont créé récemment la Poséidon 2M39, une torpille furtive pilotable à distance capable de déclencher des tsunamis ou des raz-de-marée radioactifs sur les côtes ! Aux quatre coins de notre planète, les énergies cosmo-telluriques sont très sérieusement étudiées par les scientifiques, notamment le champ magnétique terrestre qui a perdu 10% de son bouclier protecteur en deux siècles. Par ailleurs, les militaires surveillent le soleil avec le trouillomètre à 0, car une tempête solaire majeure pourrait engendrer un black-out du réseau internet mondial (entre-autre) pendant plusieurs semaines, voire même plusieurs mois ! C’est un risque auquel il faut nous préparer. Le monde des énergies interpelle à tous les niveaux, même chez certains professionnels de la santé qui ignorent tout de leur fonctionnement. Pourtant, dans le but de soulager les grands brûlés et/ou pour barrer le feu en soins palliatifs, les services de cancérologie par exemple n’hésitent plus à faire appel à des « magnétiseurs », mais en toute discrétion. En effet, l’article R. 4127-39 du Code de la santé publique interdit à un médecin de vous envoyer officiellement vers un « magnétiseur » qui manipule le CHI. « Les médecins ne peuvent proposer aux malades ou à leur entourage comme salutaire ou sans danger un remède ou un procédé illusoire ou insuffisamment éprouvé »…
A suivre…
A propos de l'auteur
Eric Garnier Sinclair
Co-fondateur du Centre KYUDO MUGEN (un centre de recherches et d’études des arts martiaux guerriers Européen et Asiatique), avec sa femme, Mitchiko MOCHIZUKI (fille du Maître Hiroo MOCHIZUKI et petite fille du célèbre Minoru MOCHIZUKI), Eric GARNIER SINCLAIR a un parcours atypique d’une grande richesse dans le monde du BUDO et du BUJUTSU.
Héritier de l’école Long Yin Dao de LI Wing-Chuen en 1978, il n’a de cesse de parcourir le monde à la rencontre de différentes cultures dans lesquelles se côtoient les traditions martiales, l’art du guerrier, l’ésotérisme et la santé. Formateur en survie tout-terrain, animateur sportif JSJO, instructeur Diplômé Fédéral en Krav maga, Taiji Qigong, Contact défense et lutte Pancrase…, il est aussi certifié à des titres divers en Chine (Qi gong, Qin na & Wushu), au Japon (Hakko-ryu et Pancrase) & Pays-Bas (pancrase).
Des Spetsnaz Russes aux moines Tibétains, des chamans gardiens de la tradition à Bas RUTTEN, avec lequel il écrit un livre référence « Ma méthode de pancrase », il apprend à tirer le meilleur de chaque expérience afin de parfaire ses acquis. Partenaire d’entrainement de Fred ROYERS (légende de la boxe Pieds Poings), Michel VAN RIJT (Vice-champion du monde de judo jujitsu, champion du monde de JB), Bas RUTTEN, Leon VAN DIJK ou encore Remco PARDOEL…(Chikara club d’Eindhoven), il devient champion d’Europe de « Pancrase Free-fight » en 1999.
Fort de ses connaissances, il enseigne les approches cognitives du combat de survie tout-terrain et le combat rapproché à la police Néerlandaise, aux professionnels de la sécurité et de la santé, ou encore aux jeunes recrues de la Légion étrangère Espagnole…
Ancien animateur-speaker au Festival des arts martiaux (Paris Bercy), il est aussi l’auteur des incontournables « Chroniques réflexions » (« Self & Dragon », « Survivre », « Tai chi », « Commando » Magazines), des rubriques devenues aussi populaires que « Les Chroniques martiales » de Feu Henry PLEE. Il a contribué à la rédaction des livres « Boxe de rue II » et « Le guide du kid », un ouvrage conçu par Robert PATUREL (la légende du RAID) et Pascal BITOT-PANELLI (ex Commandant de la gendarmerie, grande figure du Service de Protection des Hautes Personnalités (SPHP).
Après 22 ans passés à l’étranger, Eric GARNIER SINCLAIR revient en France en 2014. Initié à certains enseignements réservés, il continue à explorer l’infini potentiel de l’art authentique depuis 48 ans. Il « entre » avec quelques rares Français dans l’encyclopédie mondiale des arts martiaux en 1998. Fervent défenseur des arts guerriers (avant 1935) et des arts de santé, il décrit le véritable art martial « comme un rendez-vous où se rencontrent le monde visible et le monde invisible. Aujourd’hui, le paraître a pris le pas sur le verbe être, loin de l’essentiel. Or, on ne juge pas la force d’un tigre à la beauté de sa peau. Pour tout comprendre, il est nécessaire de savoir très peu, mais pour saisir ce peu de choses, il faut apprendre beaucoup ».