Marcher la nuit
By Eric Garnier Sinclair 5 ans agoA éviter absolument. Si vous voulez voir ou percevoir un objet (30 minutes d’adaptation). On voit mieux en regardant au-dessus et sur le côté. Phénomène physique dû aux cellules en bâtonnets qui tapissent nos yeux.
- Marcher d’un pas lourd : (vibrations pour les serpents, les animaux)
- Marchez comme les non-voyants en zone inconnue
- Descendre pour trouver un cours d’eau, une rivière et la population
- Marcher dans la nature requiert un 6eme sens. Le secret est de voir à travers la végétation, non de la voir elle-même.
- Portez des manches longues pour éviter les coupures et blessures. Pas de grands gestes, vous allez vous fatiguer pour rien.
- N’utilisez pas les mains pour écarter la végétation sauf avec une paire de gants anti- coupures et encore …
- Rythme régulier, régulation de la température, veillez constamment à vos mains et à vos pieds.
- Marche dans l’eau, utilisez la technique du tripode.
- Le bas du pantalon dans les chaussettes. Baisser vos manches
- Filet sur la tête (Moucherons, araignées…)
- Sachant que chaque pied supporte environ 600 chocs/ Km et porte 600 fois votre poids, soit 6000 chocs et 540 tonnes par pied pour 10kms parcourus, le choix des chaussures est primordial pour absorber les vibrations destructrices pour les mécanismes/leviers du corps humain.
- Il est impératif de choisir les bonnes chaussures, avec une taille (au minimum) au-dessus de votre pointure afin que le principal isolant (l’air) et le sang puissent circuler. Le pied grandit de 6,5 mm après une longue marche. Ensuite il faut apprendre à marcher et à respirer !
A propos de l'auteur
Eric Garnier Sinclair
Co-fondateur du Centre KYUDO MUGEN (un centre de recherches et d’études des arts martiaux guerriers Européen et Asiatique), avec sa femme, Mitchiko MOCHIZUKI (fille du Maître Hiroo MOCHIZUKI et petite fille du célèbre Minoru MOCHIZUKI), Eric GARNIER SINCLAIR a un parcours atypique d’une grande richesse dans le monde du BUDO et du BUJUTSU.
Héritier de l’école Long Yin Dao de LI Wing-Chuen en 1978, il n’a de cesse de parcourir le monde à la rencontre de différentes cultures dans lesquelles se côtoient les traditions martiales, l’art du guerrier, l’ésotérisme et la santé. Formateur en survie tout-terrain, animateur sportif JSJO, instructeur Diplômé Fédéral en Krav maga, Taiji Qigong, Contact défense et lutte Pancrase…, il est aussi certifié à des titres divers en Chine (Qi gong, Qin na & Wushu), au Japon (Hakko-ryu et Pancrase) & Pays-Bas (pancrase).
Des Spetsnaz Russes aux moines Tibétains, des chamans gardiens de la tradition à Bas RUTTEN, avec lequel il écrit un livre référence « Ma méthode de pancrase », il apprend à tirer le meilleur de chaque expérience afin de parfaire ses acquis. Partenaire d’entrainement de Fred ROYERS (légende de la boxe Pieds Poings), Michel VAN RIJT (Vice-champion du monde de judo jujitsu, champion du monde de JB), Bas RUTTEN, Leon VAN DIJK ou encore Remco PARDOEL…(Chikara club d’Eindhoven), il devient champion d’Europe de « Pancrase Free-fight » en 1999.
Fort de ses connaissances, il enseigne les approches cognitives du combat de survie tout-terrain et le combat rapproché à la police Néerlandaise, aux professionnels de la sécurité et de la santé, ou encore aux jeunes recrues de la Légion étrangère Espagnole…
Ancien animateur-speaker au Festival des arts martiaux (Paris Bercy), il est aussi l’auteur des incontournables « Chroniques réflexions » (« Self & Dragon », « Survivre », « Tai chi », « Commando » Magazines), des rubriques devenues aussi populaires que « Les Chroniques martiales » de Feu Henry PLEE. Il a contribué à la rédaction des livres « Boxe de rue II » et « Le guide du kid », un ouvrage conçu par Robert PATUREL (la légende du RAID) et Pascal BITOT-PANELLI (ex Commandant de la gendarmerie, grande figure du Service de Protection des Hautes Personnalités (SPHP).
Après 22 ans passés à l’étranger, Eric GARNIER SINCLAIR revient en France en 2014. Initié à certains enseignements réservés, il continue à explorer l’infini potentiel de l’art authentique depuis 48 ans. Il « entre » avec quelques rares Français dans l’encyclopédie mondiale des arts martiaux en 1998. Fervent défenseur des arts guerriers (avant 1935) et des arts de santé, il décrit le véritable art martial « comme un rendez-vous où se rencontrent le monde visible et le monde invisible. Aujourd’hui, le paraître a pris le pas sur le verbe être, loin de l’essentiel. Or, on ne juge pas la force d’un tigre à la beauté de sa peau. Pour tout comprendre, il est nécessaire de savoir très peu, mais pour saisir ce peu de choses, il faut apprendre beaucoup ».