HAKA
By Eric Garnier Sinclair 3 ans agoPlus le HAKA est pratiqué, plus il permettrait de toucher des
sphères subtiles de conscience, les mots et les mouvements
activant des codes d’évolution. Plus nous descendons
profondément, plus nous pouvons nous lever et atteindre une
conscience claire. L’arbre nous montre la voie : pour grandir, il a déjà besoin de racines.
On naît jardinier, on meurt apprenti jardinier
Comme je vous l’expliquais lors de ce stage, pour progresser il faut se poser les bonnes questions afin d’obtenir les bonnes réponses. Il existe des chemins dans l’univers qui donnent accès à la vérité, mais il faut constamment se remettre en question et décrypter tout ce qu’on nous a appris, car nul ne détient la vérité, même une horloge arrêtée a raison 2 fois par jour. De plus, ce qui est valable pour X ne l’est pas forcément pour Y. C’est l’une des 12 lois du cerveau (professeur John MEDINA), appelée UNICITE. C’est pourquoi, il faut s’appuyer sur des principes simples qui fonctionnent n’importe où, avec n’importe qui, n’importe quand, à n’importe quel moment… par n’importe quel temps (règle extraite de l’école Long Yin Dao).
Dans le monde des arts martiaux, Observer – Anticiper – Réagir sont des Maîtres-mots de la progression, propres au concept Japonais SHU-HA-RI. Pour ce faire, on peut s’appuyer sur l’hexamètre de QUINTILIEN pour analyser, décrypter et comprendre une forme, des mouvements, des postures (KATA, TAO LU, MUDRA…) car ils renferment des messages volontairement cachés par les Grands Maîtres. On ne le répétera jamais assez : Ce n’est pas parce que l’on ne voit pas certaines choses, qu’elles n’existent pas… A l’ère de la WIFI, des ondes magnétiques et électromagnétiques, les preuves ne manquent pas.
Fondé sur de nombreuses recherches scientifiques, expériences, observations et témoignages de Grands Maîtres, les exercices proposés lors du stage avec M O C H I Z U K I S e n s e i ( a n c r a g e , enracinement, Dim Mak, Kanyu shu…), nous offrent un nouveau regard sur notre univers. Chacun(e) possède les clés indispensables pour progresser dans la voie martiale choisie en amont. Pourtant… la grande majorité des enseignant(e)s regarde et entend uniquement ce qu’on l’invite à voir et à écouter, bien aidée il est vrai par les biais cognitifs propres à l’humain (déni, certitudes…)… et les intérêts financiers.
Lors du stage avec MOCHIZUKI Sensei, nous vous avons démontré que nous avions toutes et tous, un système sensoriel qui traite le champ géomagnétique tout autour de nous.
Notre cerveau répondrait à des changements du champ magnétique, d’après les derniers travaux du chercheur Joe Kirschvink (Caltech – Institut californien de technologie), spécialiste du biomagnétisme mais aussi du paléomagnétisme. (PS : A ce propos, sachez que « la flottille de satellites européens Swarm chargée de mesurer les fluctuations du champ magnétique terrestre a constaté, avec force précision, une intensité moindre dans toute la moitié ouest du globe et un renforcement au niveau de l’océan Indien. La dérive du pôle Nord magnétique vers la Sibérie, quant à elle, se confirme de même que l’affaiblissement global »).
Prenons l’exemple du pigeon, un animal familier (très intelligent) capable d’incroyables exploits. Comme on le suppose depuis longtemps, « les pigeons voyageurs utilisent le champ magnétique terrestre pour s’orienter. L’organe sensible a été trouvé : il se trouve dans le bec, mais pas uniquement. De minuscules protéines « boussole » ont été trouvées chez le pigeon mais aussi la drosophile et… l’Homme. Ces molécules présentes dans des cellules de la rétine de l’oiseau forment des complexes qui s’orientent selon le champ magnétique terrestre, permettant à l’animal de se repérer… ». Ces découvertes confirment les recherches du professeur ROCARD (présence de magnétite chez l’humain) et… les nôtres, en lien avec les arts martiaux !
Suite aux modules que nous vous avons présentés, nous avons reçu de nombreuses questions, notamment au sujet du DIM MAK et du KANYU SHU (Pour l’anecdote, sachez que pendant ce dernier atelier, la température de la salle a « grimpé en flèche » (+10°) et quelques personnes présentes semblaient « paisibles » à la frontière de l’endormissement. C’est tout à fait « normal ». D’ailleurs d’autres évènements très étonnants se sont produits…).
Luc BODIN (Docteur en médecine, diplômé en cancérologie clinique, conférencier et spécialiste en médecines naturelles) ou encore le professeur Yves ROCARD cité ci-dessus (physicien Français et responsable scientifique des programmes qui conduisirent à la mise au point de la bombe atomique Française) ont effectué de remarquables recherches sur l’être humain, dans toutes ses dimensions. Le Centre KYUDO MUGEN s’est appuyé sur leurs travaux scientifiques et sur ceux des plus grands Maîtres des arts martiaux afin de comprendre les grilles de compréhension des événements qui caractérisent le corps et son énergie. « Le corps physique doit être considéré comme une base de données et de mémoires actives. Nous sommes responsables vis-à-vis des informations portées en chacun de nous, aussi est-il primordial de comprendre le fonctionnement du corps en lien avec la symbolique de sa mémoire et la corrélation avec ses différents états pathogènes…
Les émotions sont reliées à des zones spécifiques du corps qui se mettent en résonance avec l’environnement extérieur… Les dernières avancées scientifiques (quarks, principe de reprogrammation cellulaire, cerveau triunique…) associées à la médecine chinoise millénaire (chakras, méridiens, corps d’énergie), révèlent la puissance et la perfection de l’Univers qui s’inscrit en chacun(e) d’entre nous… Depuis des millénaires les hommes s’exercent à multiplier et amplifier leurs sensations et perceptions par l’usage de leurs cinq sens, qui resteront toujours limités, parce qu’ils n’appartiennent qu’au plan physique et n’exploreront jamais que le plan physique…
Mais à ce jour, on compte plus de 10 sens internes et externes (thermoception, nociception, proprioception, équilibrioception, écholocation…) ». Tant que les décideurs et les enseignants d’arts martiaux traditionnels n’auront pas compris qu’il existe d’autres domaines à explorer, à voir, à toucher, à respirer, ils seront incapables de progresser… (connaissance et compréhension du CHI, KI, PRANA ou MANA, centres subtil ancrage, centrage, enracinement…). Oui, la progression dans son art demande une recherche constante, un travail de longue haleine, de la constance, des efforts et de la patience… Malheureusement, une grande majorité se contente de répéter des mouvements comme une photocopieuse, sans chercher midi à quatorze heures. Dans un monde de dualité ou le PARAITRE a pris le pas sur le verbe ETRE, des occasions sont offertes à l’homme pour s’élever sur la voie de l’accomplissement. Mais seul le travail peut vous ouvrir le portes de l’URA. Il faut également réapprendre à regarder et ne plus se contenter à voir. Par exemple, lors du stage, le « secret des arts martiaux » était exposé aux regards et aux yeux de tous, sous la vitrine en acrylique près du KAMIZA, héritage laissé par le Sifu LI Wing-Chuen à la fin de années 70.
En conclusion, sans s’adresser aux forces de l’univers, il sera vain de chercher à éprouver des sensations nouvelles, plus étendues, plus riches, plus subtiles. L’homme doit comprendre qu’il fait partie intégrante de la Loi de UN. C’est le premier pas pour arriver en haut du sommet du versant OMOTE (les 15% enseignés dans les dojos) avant d’ouvrir les portes de l’art authentique, afin d’accéder à l’autre versant (URA) qui renferme les 85% des connaissances du véritable art authentique (OKUDEN rarement ou jamais enseignés). C’est ainsi que certains Sensei initiés connus (UESHIBA M.) et inconnus (KAGE SHIHAN) ont puisé leur savoir, leur spiritualité, leur sagesse et leur force…
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vu lors de ce stage
lors de l’échauffement Taiji Qigong
: Le HAKA
(Danse de pouvoir et chant guerrier psychologique) utilisé à l’école, l’armée ou dans le sport en rugby all black (KAPA O PANGO). Le triangle forme symbolique à l’instar des 3 triangles du SHIZENTAI et la pagode (tête – tronc – jambes). Le choix du triangle met en lumière une volonté renouvelée et accentuée d’inscrire leur équipe dans une dimension sacrée, pratiquée à des fins de guérison, d’éveil de conscience, mais également dans le but de réveiller le courage, la clarté et l’engagement.
Plus le HAKA est pratiqué, plus il permettrait de toucher des sphères subtiles de conscience, les mots et les mouvements activant des codes d’évolution. Plus nous descendons profondément, plus nous pouvons nous lever et atteindre une conscience claire. L’arbre nous montre la voie : pour grandir, il a déjà besoin de racines. (Photo ci-dessus : HAKA MAORI en 1941-Egypte avant le combat contre les forces Allemandes)
Sumo : Avant l’affrontement, les lutteurs chassent les esprits en frappant le sol avec les pieds, après les avoir levés très haut : il s’agit du SHIKO. En signe de purification, ils prennent une poignée de sel et la lancent sur le cercle de combat : on parle alors de KIYOME NO SHIO. Il y a également le rituel de « l’eau de force » CHIKARA-MIZU que le RIKISHI boit puis recrache. Ce sont les trois gestes rituels les plus importants avant le début du combat proprement dit. On retrouve cette position en karaté dans la position dite du SUMO, appelée SHIKO DACHI.
Ancrage - Centrage - Alignement
Etre ancré dans la vie quotidienne ou dans les arts martiaux est un principe fondamental de notre équilibre et de notre intention d’évolution. L’alignement est la dimension énergétique du HARA dont le point principal s’appelle le TANTIEN (Japon) ou DANTIAN (champ de cinabre – Chine). L’une des principales raisons du manque d’ancrage est la peur, bien entretenue par des tiers, souvent à des fins politiques, militaires, religieuses… Le manque d’ancrage génère des déséquilibres et des dysfonctionnements au sein de notre corps. L’absence d’alignement (ligne HARA) engendre des mauvaises postures (positions, travail erroné des poings et des coups de pieds). Maîtriser les concepts en lien avec l’ancrage, c’est renforcer l’harmonie avec son art et une meilleure compréhension de celui-ci et surtout c’est « se relier à l’énergie de la vie pour y puiser ses forces ». Parmi les nombreux exercices corporels, respiratoires, en visualisation, vous pouvez travailler le HAKA de différentes façons, à partir du SHIKO DACHI.
D’abord doucement… Posez votre pied, puis l’autre, ensuite accélérez doucement pour enfin l’exécuter le plus vite possible. Tapez sur place permet d’améliorer son ancrage.
Parmi les autres exercices enseignés par l’ADRV©
- Debout, sur la pointe des pieds, bras en l’air, étirez vous au maximum (sans forcer), puis laissez-vous retomber sur le sol.
- Refaites-le 3 fois et sentez le changement de vos appuis au sol, en appuyant chaque orteil un par un pour prendre conscience de son rôle dans votre équilibre.
Ces exercices simples ont pour but (entre-autre) d’augmenter la clarté mentale et la connexion à sa force intérieure. Il existe des méthodes très efficaces à travers des exercices corporels et respiratoires (HA), à exécuter quotidiennement et/ou avant un examen, une compétition, un entretien… pour s’ancrer, s’enraciner, s’aligner et se centrer. Si vous êtes intéressé(e), sachez que nous les enseignons à ST Nazaire et à la Turballe.
Si vous souhaitez retravailler la forme Ba Duan Jin / HANCHIDAKIN ancestrale (biomécanique + respiration – vue au stage dimanche matin), elle est à votre disposition sur ADRVTV YouTube.
A propos de l'auteur
Eric Garnier Sinclair
Co-fondateur du Centre KYUDO MUGEN (un centre de recherches et d’études des arts martiaux guerriers Européen et Asiatique), avec sa femme, Mitchiko MOCHIZUKI (fille du Maître Hiroo MOCHIZUKI et petite fille du célèbre Minoru MOCHIZUKI), Eric GARNIER SINCLAIR a un parcours atypique d’une grande richesse dans le monde du BUDO et du BUJUTSU.
Héritier de l’école Long Yin Dao de LI Wing-Chuen en 1978, il n’a de cesse de parcourir le monde à la rencontre de différentes cultures dans lesquelles se côtoient les traditions martiales, l’art du guerrier, l’ésotérisme et la santé. Formateur en survie tout-terrain, animateur sportif JSJO, instructeur Diplômé Fédéral en Krav maga, Taiji Qigong, Contact défense et lutte Pancrase…, il est aussi certifié à des titres divers en Chine (Qi gong, Qin na & Wushu), au Japon (Hakko-ryu et Pancrase) & Pays-Bas (pancrase).
Des Spetsnaz Russes aux moines Tibétains, des chamans gardiens de la tradition à Bas RUTTEN, avec lequel il écrit un livre référence « Ma méthode de pancrase », il apprend à tirer le meilleur de chaque expérience afin de parfaire ses acquis. Partenaire d’entrainement de Fred ROYERS (légende de la boxe Pieds Poings), Michel VAN RIJT (Vice-champion du monde de judo jujitsu, champion du monde de JB), Bas RUTTEN, Leon VAN DIJK ou encore Remco PARDOEL…(Chikara club d’Eindhoven), il devient champion d’Europe de « Pancrase Free-fight » en 1999.
Fort de ses connaissances, il enseigne les approches cognitives du combat de survie tout-terrain et le combat rapproché à la police Néerlandaise, aux professionnels de la sécurité et de la santé, ou encore aux jeunes recrues de la Légion étrangère Espagnole…
Ancien animateur-speaker au Festival des arts martiaux (Paris Bercy), il est aussi l’auteur des incontournables « Chroniques réflexions » (« Self & Dragon », « Survivre », « Tai chi », « Commando » Magazines), des rubriques devenues aussi populaires que « Les Chroniques martiales » de Feu Henry PLEE. Il a contribué à la rédaction des livres « Boxe de rue II » et « Le guide du kid », un ouvrage conçu par Robert PATUREL (la légende du RAID) et Pascal BITOT-PANELLI (ex Commandant de la gendarmerie, grande figure du Service de Protection des Hautes Personnalités (SPHP).
Après 22 ans passés à l’étranger, Eric GARNIER SINCLAIR revient en France en 2014. Initié à certains enseignements réservés, il continue à explorer l’infini potentiel de l’art authentique depuis 48 ans. Il « entre » avec quelques rares Français dans l’encyclopédie mondiale des arts martiaux en 1998. Fervent défenseur des arts guerriers (avant 1935) et des arts de santé, il décrit le véritable art martial « comme un rendez-vous où se rencontrent le monde visible et le monde invisible. Aujourd’hui, le paraître a pris le pas sur le verbe être, loin de l’essentiel. Or, on ne juge pas la force d’un tigre à la beauté de sa peau. Pour tout comprendre, il est nécessaire de savoir très peu, mais pour saisir ce peu de choses, il faut apprendre beaucoup ».