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DIM MAK, on a découvert que les points des bras étaient les plus vulnérables…

Aujourd’hui le DIM MAK est expliqué par la science médicale.
On a également découvert que les points des bras étaient les plus vulnérables, voire même les plus importants
La main empoisonnée, capable de donner une mort différée, on a désormais une explication scientifique

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“Le guerrier cultive son esprit et polit ses armes.”

Lors du stage avec Maitre MOCHIZUKI, le DIM MAK, connu également sous le nom de KYUSHO JUTSU, fut abordé par le Centre KYUDO MUGEN, un art méconnu souvent mystifié qui a puisé ses principes dans la tradition thérapeutique chinoise.

La relation entre le DIM MAK et le karate d’OKINAWA

 est mentionnée dans un vieux manuscrit portant le titre de BUBISHI. D’après Maitre OTSUKA, les secrets du DIM MAK auraient été dissimulés dans les KATAS traditionnels d’OKINAWA. Suite à une décision des principaux Sensei de la main de Chine et des Sifu en HAO CHUAN (ancêtre du TAI CHI CHUAN), la majorité des experts contemporains n’apprirent que les mouvements de la forme et nullement les véritables secrets qu’elle recélait.

Livres de référence
Bubishi ,karaté
Bubishi : A la source du karaté
Art sublime et ultime des points vitaux
Bubishi. À la source des Karaté-Do, Roland Habersetzer
Bubishi. À la source des Karaté-Do, Roland Habersetzer

La science médicale bien aidée par la technologie moderne comme les IRMF a redonné du crédit aux messages des Maitres d’antan.

Ainsi des scientifiques sud-Coréens auraient prouvé en 2017 l’existence des méridiens, ces routes invisibles dont chacune d’entre elles est reliée à un organe interne, grâce à un procédé liquide bleu.

On a également découvert que les points des bras étaient les plus vulnérables, voire même les plus importants.

Ainsi le point 6 du péricarde est l’un des plus faciles à attaquer, en conjonction avec l’attaque d’autres points dans le but d’affecter le cœur. D’ailleurs les points qui affectent le coeur sont les plus efficaces mais aussi les plus dangereux.

Certains points peuvent être aussi utilisés pour la réanimation ;

Aujourd’hui le DIM MAK est expliqué par la science médicale. Par exemple, le Centre KYUDO MUGEN nous rappelait pendant le stage (avec mouvements à l’appui), que lorsqu’un point est attaqué à l’aide d’une frappe vive et fouettée, un grand nombre de fibres, à seuil haut et à seuil bas de réponse, émettent leurs signaux en même temps. 

 

Ainsi, d’après les recherches du docteur Michael KELLY, l’accroissement du nombre de fibres transmettant des signaux a pour effet de magnifier la douleur d’une attaque, avec un impact bien plus important sur le système nerveux autonome.

 

Le plexus carotide est le seul barocepteur vulnérable aux attaques, d’où son utilisation, le point E9, qui lorsqu’il est attaqué, envoie un signal erroné au cerveau faisant croire à ce dernier que la pression artérielle est par trop élevée. Parallèlement, ce signal affecte le noyau du faisceau solitaire, ce qui entraine une perte de connaissance vaso-vagale, un blocage du cœur ou l’arrêt de ce dernier.

 
 

La main empoisonnée

Quant à la main empoisonnée, capable de donner une mort différée, on a désormais une explication scientifique.

« Prenons le même point cité précédemment, à savoir le E9, frapper ce point peut provoquer le détachement d’un morceau de plaque qui va boucher l’un des vaisseaux cérébraux, provoquant une attaque ou la mort à un agresseur. Plus encore, une attaque portée contre ce point ne peut faire qu’affaiblir une plaque : un morceau de cette plaque ne se détacherait que plus tard, provoquant une attaque cérébrale ou la mort. Idem avec un atémi du bout des doigts par exemple pour atteindre la rate contenue dans une poche membraneuse, renferme énormément de sang. Lorsqu’elle est éclatée, on peut vivre plusieurs jours sans aucun symptôme. A terme, la membrane finit par céder, produisant un saignement hémorragique incontrôlé. Le corps subit alors une soudaine chute de pression artérielle, un état de choc, puis la mort survient.

La capacité de ces méthodes à entrainer une mort différée est certainement à l’origine des légendes du « toucher de la mort et de la main empoisonnée ».

La désinformation et la mystification ont engendré une « désinformation » toujours enseignée dans les dojos : Le poing fermé.

  • La mystification habile des moines Shaolin a engendré l’utilisation du poing alors que pratiquement seule la main ouverte était utilisée, comme on peut le constater dans des TAOLU ou des KATA antiques. Selon le TAICHI CHUAN Taoiste « le poing fermé enferme le chi et ce dernier ne peut être transmis dans le point vital. La vérité fut déformée notamment sur les mystiques points vitaux et les touches mortelles et touches poisons. »
  • Le secret OKUDEN des points vitaux est la pression profonde de deux points en même temps ou en succession vive (exemple : WASHIDE aux tempes). Un OKUDEN ancien souligne que : Lenteur = précision, précision = vitesse=puissance, donc lenteur = vitesse = PUISSANCE, donc vous devez « bouger avant, pas plus vite », le poignet relâché, le poing jamais fermé. Très peu d’atémi(s) sont effectués avec le poing sauf le coup de poing du chien (méconnu mais bigrement létal), le coup de poing du démon ou celui du dragon. 
  • En effet, un coup de paume = 28 kg/cm2 ( pour un homme de 70kg) alors qu’un coup de poing = 4kg/cm2 (même poids).
  • Parmi les techniques les plus puissantes en DIM MAK, citons le Coup de poing du chien, le TOPO (griffe de la main), WASHIDE ou SHIZUKI en karate jutsu, l’arme naturelle par excellence utilisée dans l’art des points vitaux car elle est liée aux 5 éléments

Pouce = terre 

Index = Feu 

Majeur = bois 

Annulaire = métal 

Auriculaire = eau

  • Toutes ces informations sont tirées en premier lieu de l’expérience du combat sur les champs de bataille (entre-autres) et de l’étude du DIM MAK par la science médicale et des recherches du centre KYUDO MUGEN

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Auteur

Eric Garnier Sinclair

Co-Fondateur Art De Rester Vivant (A.D.R.V©), Centre Kyudo Mugen, Chroniqueur, Reporter, Auteur des «Chroniques réflexions», « Self & Dragon Magazines», Magazines «Survivre» , «Tai chi Magazines», «Commando Magazines» ...