Comment fabriquer un masque de protection ?
By Eric Garnier Sinclair 5 ans agoFace à la pénurie de masques de protection, le CHU de Grenoble a trouvé la solution : les fabriquer soi-même, grâce à du tissu. Un tutoriel a été distribué aux équipes.
www.planet.fr signé Léo Goltzmann
« Alors que de nombreux professionnels de santé sont confrontés à une pénurie de masques chirurgicaux, les empêchant de se protéger contre le Covid-19, le CHU Grenoble Alpes a peut-être trouvé la solution. L’hôpital des Rhône-Alpes invite, depuis quelques jours, tout son personnel à fabriquer des masques faits maison, rapporte le Dauphiné Libéré.
Dans un post publié sur Twitter, toutes les étapes de fabrication sont détaillées : taille des élastiques, pliage du tissu, assemblage du masque et couture de ce dernier… En 13 étapes, vous pourrez avoir votre masque de protection fait maison. Ce document est proposé par le docteur Clarisse Audigier-Valette Pneumo, cancérologue, et elle fournit même le patron pour la découpe du tissu. Son tutoriel a été approuvé par les médecins du CHU de Grenoble, explique cette dernière sur Twitter.
Coton, molleton et élastique
« Je vais essayer d’en faire, même si ce n’est pas le top. Cela montre aussi que les hôpitaux n’ont pas assez de matos », témoigne une infirmière pour le Dauphiné Libéré. Le journal local précise également que des infirmières des Ehpad de Moirans et Tullins ont décidé de se mobiliser dès ce lundi pour la fabrication de masques en tissu dans les locaux de l’hôpital de Tullins.
Les masques ne demandent que l’utilisation de matériaux simples et faciles à trouver : chutes de coton pour l’extérieur et la doublure, molleton fin ou polaire fine, et élastique souple suffisent à se construire une protection fonctionnelle, détaille France Soir. Ces masques sont également réutilisables, mais doivent être nettoyés chaque jour pour conserver leur efficacité ».
A propos de l'auteur
Eric Garnier Sinclair
Co-fondateur du Centre KYUDO MUGEN (un centre de recherches et d’études des arts martiaux guerriers Européen et Asiatique), avec sa femme, Mitchiko MOCHIZUKI (fille du Maître Hiroo MOCHIZUKI et petite fille du célèbre Minoru MOCHIZUKI), Eric GARNIER SINCLAIR a un parcours atypique d’une grande richesse dans le monde du BUDO et du BUJUTSU.
Héritier de l’école Long Yin Dao de LI Wing-Chuen en 1978, il n’a de cesse de parcourir le monde à la rencontre de différentes cultures dans lesquelles se côtoient les traditions martiales, l’art du guerrier, l’ésotérisme et la santé. Formateur en survie tout-terrain, animateur sportif JSJO, instructeur Diplômé Fédéral en Krav maga, Taiji Qigong, Contact défense et lutte Pancrase…, il est aussi certifié à des titres divers en Chine (Qi gong, Qin na & Wushu), au Japon (Hakko-ryu et Pancrase) & Pays-Bas (pancrase).
Des Spetsnaz Russes aux moines Tibétains, des chamans gardiens de la tradition à Bas RUTTEN, avec lequel il écrit un livre référence « Ma méthode de pancrase », il apprend à tirer le meilleur de chaque expérience afin de parfaire ses acquis. Partenaire d’entrainement de Fred ROYERS (légende de la boxe Pieds Poings), Michel VAN RIJT (Vice-champion du monde de judo jujitsu, champion du monde de JB), Bas RUTTEN, Leon VAN DIJK ou encore Remco PARDOEL…(Chikara club d’Eindhoven), il devient champion d’Europe de « Pancrase Free-fight » en 1999.
Fort de ses connaissances, il enseigne les approches cognitives du combat de survie tout-terrain et le combat rapproché à la police Néerlandaise, aux professionnels de la sécurité et de la santé, ou encore aux jeunes recrues de la Légion étrangère Espagnole…
Ancien animateur-speaker au Festival des arts martiaux (Paris Bercy), il est aussi l’auteur des incontournables « Chroniques réflexions » (« Self & Dragon », « Survivre », « Tai chi », « Commando » Magazines), des rubriques devenues aussi populaires que « Les Chroniques martiales » de Feu Henry PLEE. Il a contribué à la rédaction des livres « Boxe de rue II » et « Le guide du kid », un ouvrage conçu par Robert PATUREL (la légende du RAID) et Pascal BITOT-PANELLI (ex Commandant de la gendarmerie, grande figure du Service de Protection des Hautes Personnalités (SPHP).
Après 22 ans passés à l’étranger, Eric GARNIER SINCLAIR revient en France en 2014. Initié à certains enseignements réservés, il continue à explorer l’infini potentiel de l’art authentique depuis 48 ans. Il « entre » avec quelques rares Français dans l’encyclopédie mondiale des arts martiaux en 1998. Fervent défenseur des arts guerriers (avant 1935) et des arts de santé, il décrit le véritable art martial « comme un rendez-vous où se rencontrent le monde visible et le monde invisible. Aujourd’hui, le paraître a pris le pas sur le verbe être, loin de l’essentiel. Or, on ne juge pas la force d’un tigre à la beauté de sa peau. Pour tout comprendre, il est nécessaire de savoir très peu, mais pour saisir ce peu de choses, il faut apprendre beaucoup ».